"Passant par les méandres de ton imagination galopante si galopante que soit dit en aparté elle cours bien plus vite que celle de Mère Castor, l'élève le maître et blablabla, tournant et retournant et avançant sans te retourner, cherche et trouve dans les circonvolutions dédalesques de ton cerveau bien fait, lecteur plein de talent (et de confiance en moi il faut bien le dire) matière à pondre et envisager sans perdre le fil important le fil tu vas voir, un imbroglio, un lacis, un emberlificotage, en bref et en un seul mot, une à faire du mois nommée : labyrinthe."

Voilà les paroles de la Mère Castor au sujet de son "A faire du mois de mai, bricoles et doux travaux, dite c'est un coup à perdre tous ses lecteurs" (je cite !).

Cher lecteur, si tu voyais les méandres du cerveau de la dame des Lézards tu partirais en courant...

laby1laby2

Non, reste encore un peu que je t'explique...

laby3
Détails car pas moyen de la prendre en photo en entier.

Broderie matelassée façon "je réutilise des morceaux de mémoire" pour qu'ils ne tombent pas aux oubliettes. Avec quoi ai-je matelassé la broderie ? Avec du molleton récupéré sur une turbulette qui a douillettement réchauffé mes trois enfants. On ne se refait pas, que voulez-vous.
Si le labyrinthe évoque de façon symbolique la recherche de soi, voici "mon labyrinthe" : fleuri, maternel jusqu'au plus profond de l'âme et emberlificoté. Je n'ose pas dire "féminin" pour faire plus court.